4A_391/2012: Gerichtsferien gelten auch für Klagefrist nach Schlichtungsversuch (amtl. Publ.)

Das BGer hat­te im vor­liegen­den Urteil zu entschei­den, ob ZPO 145 I a (Gerichts­fe­rien) auch auf die Fris­ten nach ZPO 209 (Klage­be­wil­li­gung) anwend­bar ist.

Die Mehrheitsmei­n­ung bejaht dies, weil die Fris­ten zur Klageein­re­ichung mit Abschluss des Schlich­tungsver­fahrens begin­nen und also nicht dessen Teil bilden (und damit nicht vom Vor­be­halt von ZPO 145 II a betrof­fen sind). Abwe­ichende Ansicht­en stützen sich dage­gen darauf, dass ZPO 209 immer­hin doch im Titel “Schlich­tungsver­such” ste­ht und dass das eigentliche Schlich­tungsver­fahren nur Ord­nungsvorschriften ken­nt, so dass der Auss­chluss der Gerichts­fe­rien für das Schlich­tungsver­fahren keinen echt­en Anwen­dungs­bere­ich mehr hätte, fände er nicht auch auf die Frist zur Klageein­re­ichung Anwendung.

Das BGer spricht sich für die Anwen­dung der Gerichts­fe­rien auf die Frist zur Klageein­re­ichung aus:

Le délai de l’art. 209 CPC com­mence à courir avec la noti­fi­ca­tion de l’au­tori­sa­tion de procéder, à savoir à un moment où il n’y a plus de procé­dure de con­cil­i­a­tion en cours. Ce délai, à for­tiori, s’é­coule alors que cette procé­dure est close et l’au­torité de con­cil­i­a­tion des­saisie. On ne saurait dès lors admet­tre sans autre qu’il est un élé­ment de la procé­dure de conciliation.

La con­sul­ta­tion des travaux lég­is­lat­ifs n’ap­pelle pas une autre conclusion. […]

Et si la sus­pen­sion s’ap­plique au délai ordi­naire de trois mois, il en va néces­saire­ment de même pour le délai plus court con­cer­nant les lit­iges en matière de bail (art. 209 al. 4 CPC). 

Enfin, même si le fait de restrein­dre l’ap­pli­ca­tion de l’art. 145 al. 2 let. a CPC à la procé­dure de con­cil­i­a­tion pro­pre­ment dite (art. 202–207 CPC) avait pour con­séquence qu’au­cun délai légal impératif ne tombe sous le coup de cette dis­po­si­tion, elle n’en serait pas pour autant dépourvue de portée. Car elle s’ap­plique aux délais fixés aux par­ties par l’au­torité de con­cil­i­a­tion (cf. p. ex. art. 202 al. 4 CPC) et aux délais à tenir par l’au­torité elle-même. L’ob­jec­tion est, pour ce motif déjà, infondée.