4A_552/2013: Der Bezug von Taggeldern bedeutet keine Einwilligung in eine vertragliche Gehaltskürzung

Der Arbeit­nehmer verun­fallte an seinem Arbeit­splatz, worauf er eine Zeit lang Taggelder der SUVA bezog. Rund vier Jahre später stellte die SUVA ihre Leis­tun­gen ein, die auf der Basis ein­er Arbeit­sun­fähigkeit von 30 % berech­net wor­den waren. Der Arbeit­nehmer ver­richtete in der Folge wieder ein volles Pen­sum. Der Arbeit­ge­ber zahlte jedoch nur einen Lohn aus, der 70 % der gear­beit­eten Stun­den entsprach. Später erhielt der Arbeit­nehmer zwar ein Gehalt in der ursprünglichen Höhe, doch wurde auf der Lohnabrech­nung ver­merkt, 30 % des Betrages seien zur Abgel­tung geleis­teter Über­stun­den bezahlt worden.

Das Bun­des­gericht fasste zunächst die Grund­sätze zur ein­seit­i­gen Lohnkürzung zusam­men (Urteil 4A_552/2013 vom 4. März 2014, E. 4.1). Es stellte sodann klar, dass aus dem Bezug von Taggeldern nicht abgeleit­et wer­den könne, der Arbeit­nehmer habe in eine arbeitsver­tragliche Gehalt­skürzung eingewil­ligt (E. 4.2):

“La recourante ne con­teste pas que le salaire litigieux a été fixé au temps selon l’art. 319 al. 1 CO. Le salaire est donc dû, en principe, sans égard au résul­tat de l’ac­tiv­ité déployée par le travailleur. 

Lorsque le tra­vailleur subit une inca­pac­ité de tra­vail suite à un acci­dent, les indem­nités jour­nal­ières sont ver­sées à l’em­ployeur dans la mesure où il con­tin­ue à pay­er un salaire à l’as­suré mal­gré son droit à des indem­nités jour­nal­ières (art. 19 al. 2 de la loi fédérale sur la par­tie générale du droit des assur­ances sociales du 6 octo­bre 2000; LPGA, RS 830.1). Par­tant, la rémunéra­tion du tra­vailleur à la charge de l’em­ployeur s’en trou­ve réduite au plus dans la mesure des pre­scrip­tions — rel­a­tive­ment impéra­tives (art. 362 CO) — ancrées à l’art. 324b CO, sans que les con­di­tions de salaire, telles qu’elles ressor­tent du con­trat de tra­vail, puis­sent appa­raître mod­i­fiées pour autant.
Les­dites con­di­tions de salaire sont au demeu­rant déter­mi­nantes pour le cal­cul des indem­nités jour­nal­ières (art. 15 al. 1 et 2 de la loi fédérale sur l’as­sur­ance-acci­dents du 20 mars 1981; LAA, RS 832.20). Si, par la suite, l’as­sur­ance sociale, pour quelque motif que ce soit, met fin au ser­vice de telles presta­tions, l’em­ployeur ne saurait se pré­val­oir du fait qu’il n’a sup­porté — tem­po­raire­ment — que par­tielle­ment la charge du salaire pour en déduire que le tra­vailleur a con­sen­ti à une réduc­tion de rémunéra­tion. En out­re, si, comme en l’oc­cur­rence, le tra­vailleur pré­tend qu’il con­tin­ue à avoir droit à des presta­tions de l’as­sur­ance sociale, con­tre l’avis de cette dernière, et qu’il use des moyens légaux pour faire val­oir ce droit, on ne saurait admet­tre un con­sen­te­ment de sa part à une réduc­tion des con­di­tions salar­i­ales découlant du con­trat de tra­vail. Le raison­nement des juges can­tonaux, relaté au con­sid­érant 2 ci-dessus, est par­faite­ment con­forme au droit fédéral.”