4A_561/2017: Abgeltung von Ferientagen

Im Urteil 4A_561/2017 vom 19. März 2018 find­et sich eine lehrbuchar­tige Erwä­gung, in der die Recht­sprechung des Bun­des­gerichts zur Abgel­tung von Feri­en­t­a­gen während des laufend­en Arbeitsver­hält­niss­es konzis dargestellt wird (E. 3.1):

L’em­ployeur accorde au tra­vailleur, chaque année de ser­vice, au moins qua­tre semaines de vacances (art. 329a al. 1 CO), pen­dant lesquelles il doit lui vers­er le salaire total y afférent (art. 329d al. 1 CO). Cette dis­po­si­tion est rel­a­tive­ment impéra­tive, en ce sens qu’il ne peut y être dérogé au détri­ment du tra­vailleur (art. 362 al. 1 CO).
En règle générale, le salaire relatif aux vacances doit être ver­sé au moment où celles-ci sont pris­es et il n’est pas admis­si­ble d’in­clure l’in­dem­nité de vacances dans le salaire total. Le Tri­bunal fédéral a d’abord admis que, dans des sit­u­a­tions par­ti­c­ulières, ce par quoi il faut enten­dre une activ­ité très irrégulière, l’in­dem­nité de vacances pou­vait excep­tion­nelle­ment être incluse dans le salaire total (ATF 118 II 136 con­sid. 3b p. 137 s.; 116 II 515 con­sid. 4a p. 517; 107 II 430 con­sid. 3a p. 433 s.). Par la suite, il s’est toute­fois inter­rogé sur la jus­ti­fi­ca­tion d’une telle déro­ga­tion (ATF 129 III 493 con­sid. 3.2 et 3.3 p. 495 s., 664 con­sid. 7.2 p. 672). Lais­sant la ques­tion en sus­pens, il a relevé que, dans tous les cas, out­re la néces­sité objec­tive due à une activ­ité irrégulière (pre­mière con­di­tion), la part du salaire glob­al des­tinée à l’in­dem­ni­sa­tion des vacances devait être men­tion­née claire­ment et expressé­ment dans le con­trat de tra­vail lorsqu’il était con­clu par écrit (deux­ième con­di­tion), ain­si que sur les décomptes de salaire péri­odiques (troisième con­di­tion; ATF 129 III 493, ibi­dem). La sim­ple indi­ca­tion selon laque­lle l’in­dem­nité afférente aux vacances est com­prise dans le salaire total ne suf­fit donc pas, la part représen­tant cette indem­nité doit être fixée en pour­cent­age ou en chiffres (ATF 116 II 515 con­sid. 4b p. 518; arrêt 4A_463/2010 du 30 novem­bre 2010 con­sid. 3) et cette men­tion doit fig­ur­er aus­si bien dans le con­trat de tra­vail écrit que dans les décomptes de salaire (ATF 129 III 493 con­sid. 3.3 p. 496; arrêt 4A_205/2016 du 23 juin 2016 con­sid. 2.6.1).
Lorsque les par­ties ont con­clu un con­trat oral, il se jus­ti­fie d’ad­met­tre que l’ac­cord por­tant sur le salaire afférent aux vacances a aus­si été con­clu orale­ment (ATF 129 III 493 con­sid. 3.3; ATF 116 II 515 con­sid. 4b). Dans une telle sit­u­a­tion, la men­tion de la part de salaire afférente aux vacances dans les décomptes péri­odiques de salaire suf­fit à apporter la clarté néces­saire et con­firme ain­si en la forme écrite l’ac­cord passé ver­bale­ment (ATF 129 III 493 con­sid. 3.3 in fine).
Si les con­di­tions ci-dessus ne sont pas réu­nies, l’em­ployeur doit pay­er le salaire afférent aux vacances. Que l’em­ployé ait pris ses vacances en nature n’y change rien (ATF 129 III 664 con­sid. 7.2 p. 673; arrêt 4A_205/2016 du 23 juin 2016 con­sid. 2.6.1).”

Im vor­liegen­den Fall musste die Arbeit­ge­berge­sellschaft den Ferien­lohn im Ergeb­nis zweimal zahlen. Zwei Voraus­set­zun­gen waren gemäss Bun­des­gericht nicht erfüllt, damit der Ferien­lohn als im Stun­den­lohn inbe­grif­f­en gel­ten kon­nte. Die Parteien hat­ten erstens eine wöchentliche Arbeit­szeit von 42.5 Stun­den vere­in­bart, weshalb keine unregelmäs­sige Beschäf­ti­gung gegeben war und deshalb der Ferien­lohn im Zeit­punkt des Ferien­bezugs auszuzahlen war (zum Ganzen E. 3.4).

Zweit­ens fehlte im schriftlichen Arbeitsver­trag der Hin­weis darauf, welche Lohnan­teile zur Abgel­tung der Ferien aus­bezahlt wur­den. Das Bun­des­gericht liess nicht genü­gen, dass die entsprechen­den Anteile auf den Lohnabrech­nun­gen aus­gewiesen waren und der Arbeit­nehmer die Abrech­nun­gen jew­eils wider­spruch­s­los ent­ge­gengenom­men hat­te (zum Ganzen E. 3.4).

Die Arbeit­ge­berin kon­nte sich auch nicht auf das Rechtsmiss­brauchsver­bot berufen (E. 4.4).