Ein Richter kann nicht schon deshalb abgelehnt werden, weil eine Partei ihre Feindschaft gegenüber diesem Richter ausgedrückt hat:
“Le fait qu’une partie s’en prenne violemment à un juge trahit certainement l’inimitié que celle-là nourrit à l’endroit de celui-ci, mais cela ne permet pas de présumer qu’un tel sentiment soit réciproque. Ces attaques n’ont pas, d’un point de vue objectif, pour effet de faire naître une apparence de prévention du magistrat en cause envers l’auteur de l’atteinte; en décider autrement reviendrait à ouvrir aux quérulents la possibilité d’influencer la composition du tribunal en tenant des propos insultants vis-à-vis du juge dont ils récusent la participation.”
Anders aber, wenn der Richter auf die Angriffe mit einer Strafanzeige reagiert:
“En revanche, la situation se présente différemment lorsque, comme en l’espèce, le magistrat atteint dans sa personnalité réagit en déposant une plainte pénale (cf. art. 173 CP), assortie de conclusions civiles en réparation du tort moral (cf. art. 28a al. 3 CC et art. 49 CO). Le conflit assume alors une tournure personnelle et, en raison de son épilogue judiciaire, est objectivement de nature à entacher l’impartialité du juge lors d’une autre procédure impliquant son adversaire.”