5A_324/2007: Ablehnung eines Richters (amtl. Publ.)

Das BGer hat entsch­ieden, dass ein Richter, der von ein­er Partei ange­grif­f­en wird, noch nicht als befan­gen erscheint; anders, wenn er darauf Strafantrag stellt.

Ein Richter kann nicht schon deshalb abgelehnt wer­den, weil eine Partei ihre Feind­schaft gegenüber diesem Richter aus­ge­drückt hat:

Le fait qu’une par­tie s’en prenne vio­lem­ment à un juge trahit cer­taine­ment l’inim­i­tié que celle-là nour­rit à l’en­droit de celui-ci, mais cela ne per­met pas de pré­sumer qu’un tel sen­ti­ment soit réciproque. Ces attaques n’ont pas, d’un point de vue objec­tif, pour effet de faire naître une apparence de préven­tion du mag­is­trat en cause envers l’au­teur de l’at­teinte; en décider autrement reviendrait à ouvrir aux quéru­lents la pos­si­bil­ité d’in­flu­encer la com­po­si­tion du tri­bunal en ten­ant des pro­pos insul­tants vis-à-vis du juge dont ils récusent la participation.”

Anders aber, wenn der Richter auf die Angriffe mit ein­er Strafanzeige reagiert:

En revanche, la sit­u­a­tion se présente dif­férem­ment lorsque, comme en l’e­spèce, le mag­is­trat atteint dans sa per­son­nal­ité réag­it en déposant une plainte pénale (cf. art. 173 CP), assor­tie de con­clu­sions civiles en répa­ra­tion du tort moral (cf. art. 28a al. 3 CC et art. 49 CO). Le con­flit assume alors une tour­nure per­son­nelle et, en rai­son de son épi­logue judi­ci­aire, est objec­tive­ment de nature à entach­er l’im­par­tial­ité du juge lors d’une autre procé­dure impli­quant son adversaire.”