Das BGer schützt die fristlose Kündigung einer Angestellten, die ihren Vorgesetzten mit einem Cutter bedroht hatte.
Während ihr Vorgesetzter der Arbeitnehmerin erklärte, weshalb ihr Arbeitsstuhl von einem Mitarbeiter während der Mittagspause entfernt worden war, geriet die Arbeitnehmerin offenbar in Rage. In sitzender Stellung brachte sie einen Cutter in einer drohenden Geste vor das Gesicht ihres Vorgesetzten, der vor ihr stand:
“Il a été constaté en fait que, peu avant l’altercation, A [Vorgesetzter] était penché en direction de la recourante, qui était assise. C’est alors que celle-ci, sans avoir été provoquée, a mis le cutter qu’elle avait dans ses mains — comme instrument de travail — à la hauteur des yeux de son supérieur en décollant de sa chaise.”
Eine solche Geste rechtfertigt eine fristlose Entlassung:
“Un tel geste, qui comporte un danger évident pour la victime dont le visage était ostensiblement visé, revêt un degré de gravité élevé. Le fait que A ait maîtrisé la recourante en lui baissant le bras, puis qu’il ait voulu discuter avec celle-ci, ne saurait en aucun cas légitimer l’acte incriminé. En agissant ainsi, le supérieur hiérarchique a manifestement essayé de calmer la situation pour éviter une récidive spontanée de l’employée, qui se trouvait être dans un état d’énervement certain au moment des faits.
Face au comportement litigieux, qui est intervenu de manière subite et qui émanait unilatéralement d’une personne, qui n’était pas, avant les faits, en situation conflictuelle avec la victime, l’employeur se devait de protéger la personnalité de ses employés, en particulier celle de A. Il le devait d’autant plus qu’il est établi que la recourante s’énervait assez vite.”