Das BGer bestätigt im vorliegenden Fall, dass ein Urteil über die Eintragung eines Bauhandwerkerpfandrechts grundsätzlich weder für die Pfandsumme noch für die Schuldsumme einen definitiven Rechtsöffnungstitel darstellt:
- Mit Bezug auf die Pfandsumme deshalb nicht, weil das Bauhandwerkerpfandrecht als mittelbares gesetzliches Pfandrecht erst mit der Eintragung im Grundbuch ensteht und das Urteil darüber nichts aussagt;
- mit Bezug auf die Schuldsumme deshalb nicht, weil das Gericht im Eintragungsprozess grundsätzlich nur den Umfang des Grundpfands beurteilt, die Forderung des Bauhandwerkers dagegen nur vorfrageweise.
Im vorliegenden Fall prüft das BGer ein Urteil des Tribunal de première instance des Kantons Genf auf letzteren Punkt:
Le Tribunal de première instance n’a examiné qu’à titre préjudiciel les prétentions pécuniaires de la demanderesse à l’action en inscription de l’hypothèque légale, afin de déterminer l’étendue de la garantie offerte par l’hypothèque légale des artisans et entrepreneurs. Le premier juge de la mainlevée a d’ailleurs constaté que le montant de la créance “ne figure pas au dispositif du prononcé” et la Cour de justice a retenu que la poursuivante est titulaire “a priori” d’une créance de 61’882 fr. 51. […] On ne peut, dans de telles circonstances, considérer que le jugement du 8 juin 2009 — dont le dispositif ne condamne pas expressément l’intimé à payer une somme d’argent à la poursuivante — constitue un titre de mainlevée définitive pour la créance en poursuite (Schuldsumme) au sens de l’art. 80 al. 1 LP.
Der Bauhandwerker hat deshalb ein Interesse daran, parallel zu seiner Klage auf Eintragung des Pfandrechts eine Forderungsklage zu erheben.