Das BGer kassiert ein Urteil des KGer VD, das einem Besteller Schadenersatz nach OR 366 II zugesprochen hatte, obwohl der Besteller eindeutig erklärt hatte, aufgrund der Mängel des Werks gestützt auf OR 107 II vom Vertrag zurückzutreten. Letzteres war zulässig (der Besteller kann, bei gegebenen Voraussetzungen, zwischen OR 366 II und OR 107 II wählen), doch schliessen sich OR 366 II (Fortführung des Vertrags) und OR 107 II (Beendigung) gegenseitig aus.
Das BGer hält ferner fest, dass die Regel von OR 108 Ziff. 1 (kein Erfordernis einer Fristansetzung, wenn sich aus dem Verhalten des Schuldners ergibt, dass sie nutzlos wäre) analog auf OR 366 II anwendbar ist:
“L’art. 108 ch. 1 CO prévoit que la fixation d’un délai n’est pas nécessaire s’il ressort de l’attitude du débiteur que cette mesure serait sans effet. Cette règle s’applique non seulement au délai envisagé à l’art. 107 al. 1 CO mais aussi, par analogie, à celui prévu par l’art. 366 al. 2 CO; en conséquence, quelle que soit l’option choisie par le maître, celui-ci peut se dispenser de la sommation et du délai lorsque l’entrepreneur s’est révélé incapable de réaliser un ouvrage conforme à ses obligations contractuelles”
Das BGer betont dann aber, dass OR 108 Ziff. 1 nur zurückhaltend anwendet werden dürfe; die Fristansetzung müsse die Regel bleiben. Entscheidend ist dabei, ob der Unternehmer, objektiv betrachtet, tatsächlich und mit Sicherheit ausser Stande ist, die Mängel innerhalb einer vernünftigen Frist zu beheben, wobei der Beweis dem Besteller obliegt:
“La résiliation abrupte, sans sommation, est certes prévue par les art. 107 al. 2 et 108 CO, notamment dans le cas envisagé à l’art. 108 ch. 1 CO, mais il s’agit d’un procédé dérogatoire qui ne saurait être admis à la légère, sauf à dénaturer le régime ordinaire. Ce qui est d’abord décisif, du point de vue de cette dernière disposition, c’est savoir si lors de la résiliation du contrat, le défendeur était de façon certaine, objectivement et réellement, incapable d’éliminer les défauts de l’ouvrage dans un délai convenable. En vertu de l’art. 8 CC, il incombait aux demandeurs d’alléguer et de prouver les faits propres à permettre aux juges de constater une pareille incapacité.”