Das BGer klärt im vorliegenden, zur amtl. Publ. vorgesehenen Entscheid die strittige (laut BGer aber praktisch wenig relevante) Frage, ob IPRG 190 II lit. a (“Der Entscheid kann nur angefochten werden: a. wenn der Einzelschiedsrichter vorschriftswidrig ernannt oder das Schiedsgericht vorschriftswidrig zusammengesetzt wurde; […]”) auch dann greift, wenn die Zusammensetzung des Schiedsgerichts die Unabhängigkeit und Neutralität des Schiedsgerichts bzw. des Einzelschiedsrichters nicht gefährdet, sondern nur gegen die Schiedsklausel verstösst.
Nach herrschender Auffassung trifft dies zu, und zwar sowohl in der internationalen wie auch in der Binnenschiedsgerichtsbarkeit. Das BGer folgt dieser Auffassung unter Hinweis auf seine bestehende Rechtsprechung an:
[…] la jurisprudence en la matière a fait sienne l’opinion professée par la majorité des auteurs. Ainsi, dans un arrêt du 10 janvier 2013, rendu en la cause 4A_146/2012, le Tribunal fédéral […] a précisé que l’art. 190 al. 2 let. a LDIP couvre deux griefs: la violation des règles — conventionnelles (art. 179 al. 1 LDIP) ou légales (art. 179 al. 2 LDIP) — sur la nomination des arbitres, d’une part; le non-respect des règles touchant l’impartialité et l’indépendance des arbitres (art. 180 al. 1 let. b et c LDIP), d’autre part (consid. 3.2). Au consid. 4.3.2 de […] 4A_538/2012, il a indiqué que, par régularité de la constitution du tribunal arbitral, au sens de l’art. 190 al. 2 let. a LDIP, il faut entendre, sur le vu de la note marginale du chiffre IV du chapitre 12 de la LDIP (“Tribunal arbitral”), la manière dont les arbitres ont été nommés ou remplacés (art. 179 LDIP) et les questions relatives à leur indépendance (art. 180 LDIP). Il n’y a pas lieu de revenir sur cette jurisprudence, laquelle est désormais bien établie.
Das BGer begründet dies damit, dass der Verzicht auf den verfassungsmässig garantierten Richter nicht greifen kann und das Schiedsurteil daher anfechtbar ist, wenn das Schiedsgericht entgegen u.a. der vereinbarten Regeln zusammengesetzt ist:
La constitution régulière du tribunal arbitral représentant une garantie essentielle pour les parties, il est logique que sa violation puisse entraîner l’annulation de la sentence […]. Celui qui renonce par anticipation, en concluant une convention d’arbitrage, au droit, de rang constitutionnel (art. 30 al. 1 Cst. pour la Suisse) et conventionnel (art. 6 par. 1 CEDH), à ce que sa cause soit entendue par un tribunal établi par la loi […] peut raisonnablement s’attendre à ce que les membres du tribunal arbitral ou l’arbitre unique, non seulement offrent des garanties suffisantes d’indépendance et d’impartialité, mais encore répondent aux exigences que les parties ont fixées d’un commun accord (nombre, qualifications, mode de désignation) ou qui résultent d’un règlement d’arbitrage adopté par elles, voire des dispositions légales applicables à titre subsidiaire (cf. art. 179 al. 2 LDIP).
Im übrigen sieht das New Yorker Abkommen vor, dass Schiedsentscheide nicht anzuerkennen sind, wenn die Zusammensetzung des Schiedsgerichts der Parteivereinbarung widersprach.