Das BGer klärt im vorliegenden Urteil den jeweils identischen Begriff des dringenden Eigenbedarfs i.S.v. OR 261 II lit. a, 271a III lit. a und 272 II lit. d, der eine Interessenabwägung verlangt, wie folgt:
[…] le besoin urgent ne présuppose pas une situation de contrainte, voire un état de nécessité; il suffit que, pour des motifs économiques ou pour d’autres raisons, on ne puisse exiger du bailleur qu’il renonce à l’usage de l’objet loué. Le besoin dont il s’agit doit être sérieux, concret et actuel; il l’emporte alors sur l’intérêt du locataire. Quant à l’urgence, elle doit être examinée non seulement dans le temps, mais encore en fonction de son degré […]. Le juge en décidera après avoir apprécié toutes les circonstances du cas particulier. […]
Le bailleur assume le fardeau de la preuve. C’est à lui qu’il appartient d’établir l’existence d’un besoin urgent […].
Mit Bezug auf die Dauer des dringenden Eigenbedarfs bemerkt das BGer sodann, dass sich der Mieter, der die Kündigung angefochten hat, nicht auf die längere Dauer (hier 3.5 Jahre) des “dringenden” Eigenbedarfs berufen kann.