4A_447/2013: “dringender Eigenbedarf”; (keine) Berufung des anfechtenden Mieters auf lange Dauer

Das BGer klärt im vor­liegen­den Urteil den jew­eils iden­tis­chen Begriff des drin­gen­den Eigenbe­darfs i.S.v. OR  261 II lit. a, 271a III lit. a und 272 II lit. d, der eine Inter­essen­ab­wä­gung ver­langt, wie folgt:

[…] le besoin urgent ne pré­sup­pose pas une sit­u­a­tion de con­trainte, voire un état de néces­sité; il suf­fit que, pour des motifs économiques ou pour d’autres raisons, on ne puisse exiger du bailleur qu’il renonce à l’usage de l’ob­jet loué. Le besoin dont il s’ag­it doit être sérieux, con­cret et actuel; il l’em­porte alors sur l’in­térêt du locataire. Quant à l’ur­gence, elle doit être exam­inée non seule­ment dans le temps, mais encore en fonc­tion de son degré […]. Le juge en décidera après avoir appré­cié toutes les cir­con­stances du cas particulier. […]
Le bailleur assume le fardeau de la preuve. C’est à lui qu’il appar­tient d’établir l’ex­is­tence d’un besoin urgent […].

Mit Bezug auf die Dauer des drin­gen­den Eigenbe­darfs bemerkt das BGer sodann, dass sich der Mieter, der die Kündi­gung ange­focht­en hat, nicht auf die län­gere Dauer (hier 3.5 Jahre) des “drin­gen­den” Eigenbe­darfs berufen kann.