Gegen die in Nachlasstundung stehende Swiss Dairy Food (SDF) klagten ehemalige 63 Mitarbeiter der Produktionsstätte Mont-sur-Lausanne auf eine Entschädigung in der Höhe von 2 Monatslohnen wegen missbräuchlicher Kündigung (OR 336 II c und OR 336a III). Vor BGer war nicht umstritten, dass die SDF die Kläger entlassen hatte, ohne ihre Pflichten nach OR 335f (Massenentlassung) zu beachten.
Wenn der Arbeitgeber nach einer (missbräuchlichen) Kündigung seine Kündigung zurückzieht, müssen die entlassenen Mitarbeiter diesen Rückzug nach der Rechtsprechung akzeptieren (vgl. OR 336b II). Damit erlischt der Entschädigungsanspruch:
“Si, au contraire, les parties s’accordent et conviennent de maintenir le rapport de travail, la créance d’indemnité s’éteint. Dans les éventuelles négociations qui suivent l’opposition au congé, le travailleur n’a aucun devoir d’accepter une modification du contrat de travail; en revanche, le travailleur doit accepter un retrait du congé, en ce sens que même s’il refuse le retrait, celui-ci éteint la créance d’indemnité.”
Die Vorinstanz hatte entschieden, dass die Kläger hier den Rückzug der Kündigung stillschweigend akzeptiert hatten, so dass keine Entschädigungen geschuldet waren. Dagegen brachten die Kläger vor, im Anwendungsbereich von OR 336 II c und 336a III (s. oben) sei die Entschädigung auch dann geschuldet, wenn die Kündigungen nicht wirksam werden. Das BGer weist diese These zurück:
“Ils consacrent de longs développements à la nature et au but des indemnités prévues par l’art. 336a
CO mais ces généralités n’apportent rien à l’appui de leur thèse. Celle-ci méconnaît que d’après son texte et sa place dans le système de la loi, l’art. 336b CO régit en principe tous les cas de licenciement abusif. Le Tribunal fédéral a d’ailleurs déjà admis, sans que cela ne prêtât à discussion, que le délai de péremption de l’art. 336b al. 2 CO doit être respecté aussi après un licenciement collectif sans consultation de la représentation des travailleurs (ATF 132 III 406 consid. 2 p. 408).”