Ein Bewohner eines Heims in einer fribourgischen Gemeinde wurde wegen fahrlässiger Brandstiftung am Heim rechtskräftig verurteilt. Der Gebäudeversicherer deckte einen Teil des Schadens. Der Eigentümer klagte auf Ersatz u.a. für Wiederherstellungskosten. Vor BGer war einzig umstritten, ob bei der Schadensberechnung eine altersbedingte Wertverminderung des zerstörten Gebäudes berücksichtigt werden müsse.
Das BGer hält fest, dass der Schaden bei teilweiser Zerstörung eines Gebäudes den Wiederaufbaukosten entspreche (ein Realersatz ist nicht möglich). Dass dabei notwendigerweise neue Materialien verwendet werden, verletzte das Bereicherungsverbot nicht. Im Gegenteil: Den Schaden entsprechend zu reduzieren, um der verlängerten Lebenserwartung des wiederaufgebauten Gebäudes Rechnung zu tragen, hiesse im Ergebnis, den Geschädigten zu einer Ausgabe zu zwingen, um die frühere Situation wiederherzustellen; dadurch würde der Geschädigte einen ungerechtfertigten finanziellen Nachteil erleiden. Das BGer findet auf dieser Grundlage zu einer innovativen Lösung:
“L’autorité cantonale a fait totalement abstraction dans son calcul du taux de vétusté des constructions. Le recourant y voit une violation des principes juridiques relatifs au calcul du préjudice.
Pour vérifier si le résultat auquel sont parvenus les magistrats cantonaux est conforme au droit fédéral, il convient de raisonner en tenant compte du facteur de vétusté litigieux tel que l’avait arrêté l’expert.
Il a été retenu que l’expert judiciaire a estimé que les bâtiments, avec un taux de vétusté d’environ 70 %, valaient avant l’incendie 848’600 fr. Il est constant que l’intimé a effectué, avec ses deniers, des méliorations et travaux à plus-value pour un coût de 906’265 fr.15, ainsi que des travaux de mise en conformité — que l’autorité administrative exigeait — qui se sont montés à 157’956 fr.70. Il suit de là que la valeur des constructions, après l’exécution de l’ensemble de ces travaux, se montait à 1’912’821 fr.85 (848’600 fr. + 906’265 fr.15 + 157’956 fr.70), cela sans prendre en compte les travaux de réfection mis à la charge du recourant par la cour cantonale, lesquels forment l’objet du litige.
Il résulte de l’état de fait déterminant (art. 63 al. 2 OJ) que l’intimé a cédé le 17 décembre 1999 les immeubles reconstruits à la Fondation A. pour le prix de 1’200’000 fr. Et six mois auparavant, une régie immobilière avait évalué leur valeur vénale à 1’800’000 fr. Dans de telles circonstances, où le prix que le propriétaire a retiré de la vente de ses immeubles reconstruits ne dépasse que d’environ 136’000 fr. le coût et des améliorations et des mises en conformité qu’il a financées, il n’est pas possible de considérer qu’il est prouvé que les travaux de remise en état, dont le défendeur a été reconnu débiteur, ont enrichi le demandeur.”