Die Beschwerdeführerin hatte im Jahr 2000 die abgebildete Marke hinterlegt, mit Fabranspruch rot/beige.
In der Folge wurde die Marke und das nebenstehende Emblem auf der Gebäudefassade und auf Briefpapier eines Dritten gebraucht:
Im Jahr 2008 verlangte der Verein Schweizerisches Rotes Kreuz (das “Rote Kreuz Schweiz”) wiederholt, die Beschwerdeführerin habe die Verwendung des Emblems des Roten Kreuzes zu unterlassen und die Marke zu löschen, und klagte schliesslich vor dem HGer BE gestützt auf MschG 52 erfolgreich auf Feststellung der Nichtigkeit der streitbetroffenen Marke.
Das BGer bestätigt dieses Urteil. Strittig war zunächst die Legitimation des Roten Kreuzes Schweiz, auf dem Zivilweg vorzugehen. Das BGer weist hier den Einwand zurück, das Schweigen des Rotkreuzgesetzes in diesem Punkt sei ein qualifiziertes Schweigen. Sodann war das Feststellungsinteresse i.S.v. MSchG 52 zu prüfen. Das BGer hält hier fest, dass zwischen zwei Bedeutungen des Rotkreuz-Emblems zu unterscheiden ist, nämlich einerseits die Bedeutung als Schutzzeichen für Personen oder Waren und andererseits als Hinweis auf das Rote Kreuz (so bereits BGE 134 III 406). Im vorliegenden Fall ging es um die zweite (hinweisende) Bedeutung des Zeichens, und hier steht fest, dass das Rote Kreuz Schweiz legitimiert ist:
[…] lorsque l’intimée reproche à la
recourante d’utiliser un signe qui établit un lien avec l’institution de
la Croix-Rouge, elle fait référence à l’abus de la croix rouge
considérée comme un signe indicatif […]. Dans cette
perspective, force est de constater que la Croix-Rouge suisse, en tant
que société nationale, peut utiliser le signe de façon exclusive (cf. art. 44 al. 2 CG I
et art. 4 de la loi sur la Croix-Rouge) et qu’elle est seule légitimée à
en autoriser l’usage par un tiers, moyennant le respect de règles
strictes (art. 44 al. 4 CG I).
Sodann hat das Rote Kreuz Schweiz ein Rechtsschutzinteresse, sich gegen die verletzende Verwendung zu wehren. Dass das Rote Kreuz Schweiz aufgrund des Rotkreuzgesetzes in der Verfügung über das Rotkreuz-Zeichen weniger frei ist als ein Privater in der Verfügung über eine Marke, ändert daran nichts:
[…] Certes, […] on peut observer qu’elle ne peut disposer librement de son emblème, celui-ci étant réglementé par la loi sur Croix-Rouge […]. L’action en constatation prévue à l’art. 52 LPM ne sous-entend toutefois pas l’existence d’un signe comprenant un faisceau de droits aussi étendu. Affirmer le contraire reviendrait à méconnaître la logique de cette disposition ancrée dans la LPM qui octroie, par exemple, aux personnes qui sont en droit d’utiliser une indication de provenance la qualité pour agir en nullité de la marque d’un tiers qui transgresserait les art. 47 ss LPM […].
In der Sache hält das BGer sodann fest – wiederum im Bestätigung von BGE 134 III 406 – dass es nur darauf ankommt, ob das Rotkreuzzeichen als Bestandteil einer Marke verwendet wird, unabhängig von allfälligen weiteren Markenelementen und vom konkreten Zeichengebrauch. Dies bejaht das BGer im vorliegenden Fall:
[…] il n’est pas contesté que le léger écart entre la branche droite de l’élément figuratif litigieux et le reste de cet élément (parties gauche et centrale) est la seule différence existant entre ce signe et la croix rouge. En raison de la proximité de l’élément en forme de carré rouge (branche droite) avec l’autre élément, ce léger écart ne suffit pas à reléguer au second plan l’image d’une croix rouge sur fond blanc. […]
Obiter merkt das BGer sodann an, dass ggf. auch eine direkte oder analoge Berufung auf MSchG 15 (Schutz der berühmten Marke) prüfenswert wäre:
L’emblème de la Croix-Rouge bénéficiant d’une reconnaissance très large dans le public et jouissant d’un crédit important, on peut se demander […] si l’intimée, pour faire constater la nullité de la marque litigieuse et faire cesser son utilisation, ne pourrait pas également invoquer une protection de même niveau que celle résultant de l’art. 15 LPM (marque de haute renommée). […].
Das Rote Kreuz Schweiz konnte sich sodann erfolgreich auch auf den Namensschutz berufen:
[…] la Croix-Rouge suisse a un intérêt juridique manifeste à pouvoir intenter une action visant à écarter tout risque de confusion ou d’association entre le signe qui permet de l’individualiser (et sur lequel elle a de par la loi un droit exclusif) et le signe utilisé par un tiers, et à éviter la perte de la force distinctive de son emblème, afin de préserver le prestige qui s’y attache. […] il y a lieu de considérer que la Croix-Rouge suisse, en tant qu’association, est légitimée à invoquer la protection découlant des art. 28 s. CC.
[…]
L’élément figuratif litigieux renvoie sans conteste à l’emblème de l’intimée […]. Associé aux termes décrivant les activités de la recourante, il donne à penser que l’intimée accorde son soutien à ces activités; à tout le moins, il est de nature à susciter dans l’esprit du public, par une association d’idées, un rapprochement qui n’existe pas en réalité entre le titulaire du nom et le tiers qui l’usurpe sans droit […].
Ob das Rote Kreuz Schweiz auch gestützt auf UWG 9 I vorgehen kann, lässt das BGer dagegen offen.