Bei der vorliegenden, firmen- und markenrechtlichen Auseinandersetzung standen sich u.a. die Firmen “Arthursgroup SA” vs. “Swiss Arthur Prod SA” und die Marken “ARTHUR’S” (Klassen 25, 35, 38, 41 [u.a. Unterhaltung; sportliche und kulturelle Aktivitäten] und 43 [dort u.a. Cafés, Dancings usw.] vs. “Les Théâtrales de Swiss Arthur Prod” (Klasse 41) gegenüber.
Im Jahr 2010 forderte die Klägerin auf, die Firma zu ändern und die Marke löschen zu lassen. Sie klagte in der Folge aus Firmen- und Markenrecht und aus UWG gegen die Beklagte, aber ohne Erfolg.
Die Vorinstanz, die Cour de Justice GE, hatte festgehalten, dass der rechtserhaltende Gebrauch der Marke durch die Klägerin in der Klasse 41 seit Ende der 2000er Jahre nicht nachgewiesen war, weil die Veranstaltungen, die für einen solchen Gebrauch allenfalls relevant wären, nur zu Animations- und Marketingzwecken dienten und keinen ernsthaften Gebrauch darstellten:
[…] elles ont eu principalement un caractère d’animation ou une fonction promotionnelle, justifiant une majoration des prix des boissons et/ou des mets. […] la demanderesse n’a par ailleurs pas prouvé que ces soirées promotionnelles ou à thème dépassaient ce cadre, intervenaient sur le marché de l’organisation ou de la production de spectacles, étaient promues dans le commerce ou qu’elles pouvaient être connues du grand public et perçues par lui comme découlant de services spécifiques à cette activité et ayant comme signe distinctif la marque ” ARTHUR’S “. Elle conclut que les soirées en question ne peuvent pas justifier à elles seules de l’usage sérieux […].
Sodann bestehe keine Gleichartigkeit zwischen dem Betrieb eines Restaurants, einer Bar oder eines Cafés (Klasse 43; Klägerin) mit Unterhaltungsanlässen und kulturellen Anlässen (Klasse 41; Beklagte).
Schliesslich seien die firmenrechtlichen Abwehransprüche der Klägerin durch Duldung verwirkt.
Das BGer bestätigt diesen Entscheid im Ergebnis mit Bezug auf die markenrechtlichen Erwägungen. Mit Bezug auf die Firmen bestätigt das BGer sodanm deren Verwechselbarkeit. Jedoch seien die Ansprüche der Klägerin nicht verwirkt:
Eine Verwirkung kennzeichenrechtlicher Abwehransprüche setzt voraus, dass der Berechtigte das an sich verletzende Verhalten über längere Zeit duldet und der Verletzer dadurch einen wertvollen Besitzstand aufbaut. Die Vorinstanz hatte nur das letztere Element geprüft und das zeitliche Element ignoriert und damit im Ergebnis vernachlässigt, dass die Verwirkung eines Abwehrrechts auf dem Schutz des Vertrauens und nicht jenem des Besitzstands beruht. Das BGer dazu:
Si le facteur temps (durée de l’inaction) n’est pas le seul à entrer en ligne de compte dans l’examen de la passivité de l’ayant droit (sous l’angle de l’abus de droit), il revêt une grande importance. En l’occurrence, la durée de l’inaction (19 mois jusqu’à la première mise en demeure) est trop limitée pour être interprétée comme une tolérance au point de conduire à la péremption. Le cas d’espèce ne peut être comparé à la situation particulière à l’origine de l’arrêt 4C.371/2005 (durée d’inactivité de deux ans considérée comme suffisante, pour des ” boulangeries sises dans un même quartier ” [consid. 3.2], ” s’agissant du marché particulier du pain, soit d’un produit de consommation courante et d’utilisation quotidienne ” […]), qui a d’ailleurs été qualifiée de ” cas limite ” […].
Considérer la durée de l’inactivité comme suffisante en l’espèce conduirait à une situation inacceptable. Cela reviendrait à favoriser les entreprises qui sont susceptibles de créer rapidement une valeur économique appréciable en faisant connaître leur signe au moyen d’une réclame massive, ce qui ne correspond pas au fondement de la péremption qui tend à une protection de la confiance et non à celle de la possession […].
Das BGer weist die Berufung daher teilweise gut.