In diesem zur Publikation vorgesehenen Urteil 4A_673/2023 vom 4. Dezember 2024 setzte sich das Bundesgericht mit der Frage auseinander, ob sich der Subunternehmer auf eine vollstreckbare öffentliche Urkunde über eine Geldleistung (Art. 349 ZPO), die vom Generalunternehmer unterzeichnet wurde, im Betreibungsverfahren auf Pfandverwertung gegen den Drittpfandeigentümer (Bauhandwerkerpfandrecht) berufen kann, um den Rechtsvorschlag des Drittpfandeigentümers definitiv zu beseitigen.
In Anlehnung an die bundesgerichtliche Rechtsprechung zum Urteil betreffend die definitive Eintragung des Bauhandwerkepfandrechts (BGE 138 III 132, E. 4.2.2) kam das Bundesgericht zum Schluss, dass die vollstreckbare öffentliche Urkunde nur im Rechtsöffnungsverfahren gegen den Generalunternehmer einen definitiven Rechtsöffnungstitel darstellt. Dagegen stellt die vom Generalunternehmer unterzeichnete vollstreckbare öffentliche Urkunde keinen definitiven Rechtsöffnungstitel bezüglich der Forderung im Rechtsöffnungsverfahren gegen den Drittpfandeigentümer dar, da diese vollstreckbare öffentliche Urkunde für den Drittpfandgläubiger nicht verbindlich ist. Somit ist die erforderliche Identität zwischen dem Schuldner gemäss Rechtsöffnungstitel und dem betriebenen Drittpfandeigentümer (E. 3.4 und E. 4.2) nicht gegeben:
«3.4 […] Il s’ensuit que lorsque l’entrepreneur général s’est obligé envers le débiteur par un acte authentique exécutoire, celui-ci ne lie pas le tiers propriétaire du gage, de sorte que la requête de mainlevée définitive formée par le créancier gagiste doit être rejetée, faute d’identité entre le propriétaire copoursuivi et le débiteur désigné dans l’acte.»
«4.2 […] En ce qui concerne l’opposition de la tierce propriétaire se rapportant à la créance, la requête de mainlevée définitive doit être rejetée. Le titre authentique exécutoire au sens de l’art. 349 CPC invoqué par le sous-traitant créancier a été signé par l’entrepreneur général qui a reconnu devoir au sous-traitant le montant de 334’578 fr. avec intérêts à 5 % l’an dès le 28 décembre 2009. Il n’a pas été conclu avec la tierce propriétaire du gage, ni n’a été signé par elle. Il ne lui est donc pas opposable. C’est donc à raison que la recourante a invoqué la violation du principe de l’identité entre le débiteur — de l’acte authentique signé par l’entrepreneur général — et la poursuivie — elle-même.»