4A_655/2012: Zulässigkeit der Beschwerde in Zivilsachen in Medizinalhaftungsfällen (amtl. Publ.)

In Medi­z­inal­haf­tungs­fällen gestützt auf öffentlich­es kan­tonales Ver­ant­wortlichkeit­srecht gegen ein öffentlich-rechtlich organ­isiertes Spi­tal ste­ht nur die Beschw­erde in Zivil­sachen bzw. sub­sidiär die Ver­fas­sungs­beschw­erde zur Ver­fü­gung (Art. 72 Abs. 2 lit. b BGG).

In einem Grund­satzentscheid hat das Bun­des­gericht entsch­ieden, dass in Medi­z­inal­haf­tungs­fällen nur die Beschw­erde in Zivil­sachen (bzw. eine Ver­fas­sungs­beschw­erde) offen ste­ht, selb­st wenn sich die spi­talärztliche Haf­tung auf öffentlich­es kan­tonales Recht abstützt und sich die gel­tend gemacht­en Ansprüche gegen ein öffentlich-rechtlich organ­isiertes Spi­tal richt­en (BGer. 4A_655/2012 vom 25. Feb­ru­ar 2013, E. 1).

Begrün­det wird der Entscheid damit, dass Medi­z­inal­haf­tungs­fälle spez­i­fis­che Fra­gen aufw­er­fen, die unab­hängig davon, ob die Haf­tungs­grund­lage pri­va­trechtlich­er oder öffentlich-rechtlich­er Natur ist, nach ein­heitlichen Grund­sätzen zu beant­worten sind. Die Gren­ze zwis­chen Pri­va­trecht und öffentlichem Recht sei in diesen Fällen ohne­hin nicht immer erkennbar, weshalb es angezeigt sei, alle Medi­z­inal­haf­tungs­fälle der ersten Zivilka­m­mer des Bun­des­gerichts zuzuweisen und lediglich die Beschw­erde in Zivil­sachen bzw. sub­sidiär die Ver­fas­sungs­beschw­erde zuzu­lassen (E. 1.5).

1.5 Même s’il est vrai que le droit pub­lic cantonal
peut renon­cer à l’ex­i­gence d’une faute, il n’en demeure pas moins que
les con­di­tions de la respon­s­abil­ité médi­cale, que celle-ci repose sur le
droit privé ou sur le droit pub­lic, sont par ailleurs les mêmes et
posent des prob­lèmes spé­ci­fiques. De sur­croît, la fron­tière entre le
droit pub­lic et le droit privé, dans cette matière, n’est pas toujours
très per­cep­ti­ble pour le jus­ti­cia­ble: des médecins privés envoient leurs
patients faire des exa­m­ens dans un hôpi­tal pub­lic tout en poursuivant
leur traite­ment, tan­dis que des médecins d’hôpi­taux publics sont
autorisés à avoir une clien­tèle privée. Il paraît donc oppor­tun, au
moins au niveau du Tri­bunal fédéral, de soumet­tre toutes ces caus­es à la
même voie de recours et de charg­er une seule et même cour de dégager
une jurispru­dence assur­ant l’ap­pli­ca­tion uni­forme du droit.
L’art. 72 al. 2 LTF soumet désor­mais au recours en matière civile des caus­es qui relèvent du droit pub­lic. La liste fig­u­rant à l’art. 72 al. 2 let. b LTF
est précédée de l’ad­verbe ” notam­ment “, ce qui mon­tre qu’elle n’est
pas exhaus­tive. Dans un arrêt de principe ren­du le 13 juin 2007 — que
les autorités fri­bour­geois­es peu­vent d’au­tant moins ignor­er qu’il
con­cer­nait une cause provenant de ce can­ton -, le Tri­bunal fédéral a
jugé que la respon­s­abil­ité médi­cale, lorsqu’elle est soumise au droit
pub­lic can­ton­al, donne lieu à des déci­sions qui sont certes pris­es en
appli­ca­tion du droit pub­lic, mais qui se rap­por­tent à une matière qui
doit être con­sid­érée comme con­nexe au droit civ­il au sens de l’art. 72 al. 2 let. b LTF (ATF 133 III 462 con­sid. 2.1 p. 465).
Il en résulte qu’une déci­sion ren­due dans ce domaine,
même fondée sur le droit pub­lic can­ton­al, ne peut être attaquée devant
le Tri­bunal fédéral que par la voie du recours en matière civile ou, si
la valeur litigieuse est insuff­isante, du recours constitutionnel,
adressé à la pre­mière Cour de droit civ­il de cette juri­dic­tion (art. 31 al. 1 let. d du Règle­ment du Tri­bunal fédéral du 20 novem­bre 2006; RS 173.110.131).